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29 de maig 2011
Police Clash With Protesters in Barcelona
Police Clash With Protesters in Barcelona
By MELENA RYZIK and ROBERT MACKEYUpdated | 6:37 p.m. BARCELONA, Spain — After nearly two weeks of largely peaceful protests across Spain, police officers in riot gear used force to clear hundreds of protesters from a central square in the Catalan capital on Friday morning.
Officers arrived around 7 a.m. to Plaça Catalunya, where activists have been camping out for days as part of an ongoing nationwide protest over high unemployment and other political and social ills in Spain.
The police, part of a Catalan squad, used batons and compressed-air guns that fired blanks to eject people who were sitting on the ground when they wouldn’t leave voluntarily, the authorities said. A journalist with Agence France-Presse who was present at the time reported seeing rubber bullets fired as well.
Witnesses posted video and photographs online of the police hitting seated protesters.
A Barcelona blogger who writes on Twitter as Nadie also pointed to video posted on YouTube that showed that the clearing of the square was carried live on Spanish television.
This video shows a shot of some kind being fired at protesters by a police officer:
El País newspaper reported that 121 people were lightly injured, including 37 police officers, “as the result of a police charge” on the protest camp. Video posted on the Web site of 20minutos, a Spanish news site, showed the officers charging at protesters.
Citing a spokesperson for the authorities, who would not be named according to Catalan policy, Bloomberg News reported that about 300 people had been removed from the square.
Onlookers said that after the square was cleared government cleaning trucks swept through, and the possessions of the protesters, including P.A. equipment for giving speeches, were dumped inside the trucks. The authorities said that butane-gas cylinders were also removed, as a precaution; Plaça Catalunya is traditionally the site of celebrations for the city’s soccer fans, and the Champions League final, between F.C. Barcelona and Manchester United, is scheduled for Saturday.
By noon on Friday, the sweep was over, though the mood was tense; officers in riot gear remained; a police helicopter hovered overhead; and the area, near a major shopping district, was cordoned off. Activists — some wearing signs identifying them as such, or holding placards that read “resistancia pacifica,” or, peaceful resistance — sat on the sidewalk beyond the square. They held multicolored flowers and sang and chanted “No estamos solos” — we are not alone. A few tried to lighten the mood: as the afternoon grew hot, one man offered squirts of sunscreen to fellow activists, curious tourists and even the police (they declined).
The authorities said that police had left the area by 1 p.m. El País reported that protesters had returned to the square. Just a few hours after the arrival of police officers, protesters were passing out fliers decrying their behavior, and calling for people to return to the square at 7 p.m. to protest. On Twitter, an appeal went out for protesters to “bring flowers” when they returned. In the square and elsewhere in the city, there has been a nightly banging on pots and pans at 9 p.m. to show support for the movement.
Traer flores a la concentración de las 19h en Plz.Catalunya #27mcolon #bcnsinmiedo #acampadabcn #confloresalas7Fri May 27 14:34:56 via webAcampadabcn
Acampadabcn
Acampadabcn
Mr. Delclos, a Spaniard who grew up in Houston and who holds dual United States-Spanish citizenship, said he was attacked by police as he sat blocking the trucks. “The riot cops would try to make way for the trucks by just hitting protesters with batons,” he said in a phone interview on Friday. “They started hitting the people on the ground. As that happened, I got up and I turned to run, and one pushed me down and I fell forward on my stomach, and then they were hitting on my back.” Mr. Delclos said he was also hit on his legs and wrist. He left the square and walked to a nearby hospital, where he was treated for bruises and a sprained wrist.
Mr. Delclos was released from the hospital in the early evening and said he planned to return to the square, where he had been regularly since the protests started nearly two weeks ago, fueled by anger at economic disparity and other problems in Spain. “I am one of those people that has light injuries,” he said. “It’s not too much to ask of me.”
Update: Here is a photograph of Plaça Catalunya taken by a reader, Víctor Riverola, at 7 p.m. local time on Friday evening showing that thousands of protesters returned:
Melena Ryzik reported from Barcelona and Robert Mackey contributed additional reporting from New York. Thanks to the readers who submitted links to video of the police action.
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Com un miracle de primavera, floreix Ficciones nº 8
Gràcies a l'esforç de tots els alumnes del Taller d'Escriptura CT5.
25 de maig 2011
22 de maig 2011
Les Espagnols votent, la contestation continue
Les Espagnols votent, la contestation continue
LEMONDE.FR | 21.05.11 | 17h46 • Mis à jour le 22.05.11 | 09h34
A Madrid, une foule immense s'était rassemblée sur la Puerta del Sol, où le campement de bâches et de tentes des jeunes "indignés" est devenu le coeur de la contestation. Craignant de violents affrontements, le gouvernement socialiste n'a pas fait appliquer par la force l'interdiction de manifester, qui est entrée en vigueur vendredi à minuit et rend illégales les rassemblements politiques une veille d'élections.
Dans ce contexte troublé, à dix mois des élections législatives de mars 2012, toutes les communes d'Espagne élisent leurs conseils municipaux et 13 des 17 régions autonomes leurs Parlements. La Catalogne, le Pays Basque, la Galice et l'Andalousie votent à d'autres dates.
L'annonce le 2 avril par le chef du gouvernement José Luis Rodriguez Zapatero qu'il ne se présenterait pas pour un troisième mandat en 2012 semble être restée sans effet sur la chute de popularité des socialistes. A partir de lundi, ils pourraient ne plus contrôler qu'une seule des 17 régions espagnoles, l'Andalousie, et devraient perdre des fiefs historiques comme la région de Castille-la Manche et l'Estrémadure.
Des centaines de lecteurs du Monde.fr, pour la plupart des Espagnols ou des Français vivant en Espagne, ont témoigné de la situation dans le pays alors que le mouvement du 15-mai (le "15-M") prend de l'ampleur. Si les perspectives économiques maussades ont fédéré une partie de ces "indignés", leurs revendications sont plus larges. Ils fustigent le système électoral qui voit s'affronter le PP et le PSOE, sans que les partis de gouvernement ne les représentent. Ils déplorent également un système qui ne donne au citoyen qu'une "valeur de consommateur".
- Caractère altruiste, par Victoire P.
Ce qui m'a aussi surpris fut l'incroyable pacifisme de la manifestation. Il n'y eu aucun incident avec la police. Extrêmement surprenant quand on sait qu'il était théoriquement interdit de manifester et que bien souvent, pour une simple victoire du FC Barcelone, la police sort l'artillerie lourde pour disciper les attroupements festifs sur les places de la ville.
- Un fossé entre la classe politique et la population par Clémente N.
Depuis que ce mouvement a pris de l'ampleur, tous les journaux espagnols publient des interviews de l'homme politique où il affirme notamment être « très agréablement surpris par les mouvements de contestations et d'indignations pacifistes et respectueux en Espagne ». Etudiant actuellement à Madrid, j'ai pu voir l'expansion impressionnante de ce mouvement.
Les manifestants cherchent principalement à dénoncer l'énorme fossé entre toute la classe politique et la population – comme en France ? – et une de leurs principales revendications est de pouvoir tout simplement avoir des outils afin de montrer l'ampleur de ce fossé (en comptant les votes blancs lors des élections par exemple).
Les Espagnols en ont assez des mensonges, du manque d'initiatives concrètes face à la crise et de l'immobilisme face à la montée du chômage. Et les réactions des politiques, qui cherchent par tous les moyens à stopper ce mouvement, sont tout simplement suicidaires et ne font qu'attiser le mouvement. Je pense sincèrement que la police ne délogera pas les manifestants car le risque de débordement violent serait trop important. Est-ce-que ce mouvement continuera après les élections régionales et municipales de dimanche? C'est une question que tous les Espagnols se posent
- On a trop tiré de la corde, elle a fini par casser, par Jenni
- Le réveil de la jeunesse espagnole, par Hugo A.
Etonnamment pacifiste pour un Français habitué à voir des fins de manifestations dégénérer, la mobilisation peut paraître numériquement faible, mais elle s'organise, dure, et prend de l'ampleur. Tandis que sur la toile l'évènement a engendré le plus grand nombre de tweets à l'échelle mondiale, la Plaza del Sol commence à être trop petite pour accueillir les "indignés" qui débordaient vendredi sur les rues adjacentes.
Contrairement à la France, où l'on entend certains médire sur l'excès de contestations, ici, l'immobilisme règne et par temps de crise, exaspère. Pour preuve, cette pancarte sur laquelle on pouvait lire : "les Français et les Grecs luttent pendant que les espagnols gagnent au foot". Si les conséquences de ce mouvement ne s'avèrent pas à la hauteur des espoirs suscités, il aura au moins le mérite de réveiller une jeunesse espagnole qui subit un chômage de près de 50%.
- Manque de respect de la classe politique, par Eugenia Q.
Les Espagnols réclament un vrai système démocratique qui donne voix réelle aux citoyens. Ni les partis politiques, ni les syndicats ne nous représentent. On est déçus d'un système pour lequel nous ne sommes qu'une marchandise. Nous avons une valeur qu'en tant que consommateurs.
J'espère que ce mouvement ne s'arrêtera pas après les élections. On a besoin d'un changement de modèle social et politique, et cela ne sera pas possible dans le cadre du système actuel qui donne de plus en plus de privilèges aux privilégiés et fait augmenter les inégalités sociales.
- Une leçon pour la France, par François R.
Je confirme l'aspect particulièrement sérieux de ce mouvement. En effet la "village" de la Puerta del sol est un espace organisé et on n'assiste pas à des scènes d'alcoolisation comme on pourrait en voir en France dans un contexte similaire. Je pense donc que la France, si fière de sa culture de la manifestation, a des leçons à prendre pour ne pas que ses contestations soient classées par catégories socio-culturelles et pour que les manifestants gagnent en sérieux, tout cela pourra redonner un peu d'impact à ces manifestations.
- Un souffle d'air frais dans un quotidien étouffant, par Jean-François A.
- Democracia real, par Baptiste R.
Partout les mêmes revendications et la même indignation, celle de jeunes sans emplois mais aussi de retraités, de chômeurs, de ces "indignés" qui refusent le bipartisme et en appellent à un système plus transparent, à davantage de démocratie participative à travers les associations de voisinage, l'extension du référendum ou encore au vote des immigrés : "Ils partagent nos douleurs, ils partagent nos devoirs, mais ils n'ont pas nos droits", scandait ainsi un manifestant par le biais du micro et des enceintes, prêtées pour l'occasion.
- Valeurs humaines, par Anaïs A.
- Je suis ému, par Joan A.
LeMonde.fr
Espagne : la contestation prend de l'ampleur malgré l'interdiction de manifester
Espagne : la contestation prend de l'ampleur malgré l'interdiction de manifester
LEMONDE.FR | 20.05.11 | 20h03 • Mis à jour le 20.05.11 | 20h18
Le ministre de l'intérieur, Alfredo Pérez Rubalcaba, a interrompu vendredi matin ses actes de campagne pour suivre depuis la capitale le déroulement des rassemblements, qui ont été déclarés contraires à la loi par la commission électorale. Il refuse pour l'instant de préciser si la police recevra l'ordre de déloger les milliers de participants attendus vendredi soir sur la place madrilène de la Puerta del Sol.
VILLAGE AUTOGÉRÉ
Un véritable village autogéré est apparu en moins de cinq jours au cœur de Madrid. La place historique de la Puerta del Sol compte maintenant sur ses propres cantines gratuites, son stand d'information juridique, son infirmerie… Et même depuis peu sur une garderie où l'on réclame des dons de jouets. En tout, 17 points sont listés sur la carte distribuée par les organisateurs, et qui évolue à mesure que les nouveaux mètres de bâche sont tendus pour fournir un peu d'ombre et protéger de la pluie.
"PRENDS LA PLACE"
Rebaptisé ces dernières heures "Toma la plaza", "Prends la place" en français, le campement est apparu à Madrid dimanche 15 mai au soir. Ils n'étaient alors qu'une petite centaine à vouloir passer la nuit sur la Puerta del Sol. Jeudi, des milliers de personnes débordaient dans les rues adjacentes à l'heure de la grande assemblée générale convoquée tous les soirs.
Les participants viennent clamer leur "indignation" contre un système démocratique qu'ils voudraient plus transparent et participatif. Des assemblées ouvertes à tous travaillent ces jours-ci à l'élaboration de propositions plus concrètes.
Selon la police, la Puerta del Sol peut contenir jusqu'à 9 000 personnes. A Barcelone, au moins 500 campeurs ont passé la nuit sur la Plaza Catalunya. Ils étaient également plusieurs centaines dans de nombreuses autres villes espagnoles. Le mouvement commence à dépasser les frontières espagnoles et des rassemblements avaient été convoqués jeudi à Paris, Londres, Budapest… En tout, 175 sites étaient recensés vendredi après-midi sur Internet (http://j.mp/m4E11d).
Des élections sont prévues dimanche dans 13 régions et plus de 8 000 municipalités. En Espagne, tous les actes politiques de campagne sont suspendus quarante-huit heures avant le scrutin pour un temps de "réflexion".
"CRI MUET"
C'est en se basant sur cette loi et en plaçant dans la balance le droit de réunion des campeurs que la commission électorale espagnole, composée de magistrats et d'experts en droit, sciences politiques et en sociologie, a finalement décidé jeudi soir tard de ne pas autoriser de manifestation ce week-end.
Les organisateurs du campement madrilène assurent pour l'instant qu'ils ne bougeront pas. Le coup de départ de la "journée de réflexion" devrait être marqué à 00 h 05 samedi par un grand "cri muet". Selon le quotidien Público, le gouvernement n'envisagerait d'intervenir que si les manifestants portaient gravement atteinte à l'ordre public.
L'interdiction semblait en tout cas avoir provoqué l'afflux de nouveaux soutiens de tous âges et origines, vendredi à Madrid. Costume cravate pour l'un, veste et jean pour l'autre, deux avocats de 28 et 50 ans se pressaient à 13 heures devant le stand juridique. "Nous sommes venus offrir nos services au cas où il y aurait des détentions à cause de l'interdiction de manifester", explique Manuel, le plus jeune.
"TRAHIE" PAR LE PSOE
Non loin de là, Carlota, 54 ans, chemise, petite lunettes, serre-tête en métal et sac en cuir marron, cherche à qui elle peut transmettre ses félicitations. "J'ai entendu des organisateurs à la télévision hier, je voulais les encourager", explique cette ancienne électrice du PSOE qui affirme se sentir "trahie" par son parti. "Je n'avais pas pu rester jusqu'à maintenant à cause de mon travail. Mais ce soir je passerai la nuit ici avec mon compagnon."
Le premier ministre socialiste José Luis Rodriguez Zapatero a admis vendredi matin que s'il avait 25 ans il "serait certainement" aussi sur la place. "Comment ne pas comprendre que les gens qui ne trouvent pas de travail manifestent ?" a-t-il lancé sur les ondes de Cadena Ser.
Selon les dernières enquêtes, le Parti socialiste risque de perdre plusieurs de ses fiefs historiques dimanche prochain.
Elodie Cuzin "Le Monde"
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Inscripció als cursos d'anglès de l'IOC
L'IOC ofereix la possibilitat d'estudiar anglès a distància en col·laboració amb Cambridge University i assegura la formació del seu alumnat amb l'objectiu que aquest assoleixi progressivament el nivell Bàsic i Intermedi de les Escoles Oficials d'Idiomes i organitza els exàmens per l'obtenció de les certificacions oficials corresponents.
Tota la informació sobre aquests estudis a: Idiomes.
- La inscripció en el mòdul 1A i en el mòdul 1B s’haurà de fer efectiva entre el 2 el 5 de maig de 2011, fins a les 18 hores.
- El procés d'inscripció comporta la possiblitat de realització d'un test de nivell per tal de col·locar a les persones en el nivell adequat.
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